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« Voici, ô mon Seigneur, ceux de tes serviteurs qu'aucune inclination perverse
n'a empêché de recevoir ce que Tu as fait descendre dans ton Livre. »
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(extrait d'une prière bahá’íe)
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Le point de vue
des bahá'ís orthodoxes
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H I S T O R I Q U E D E S I N S T I T U T I O N S B A H Á' Í E S
Bahá'u'lláh, le prophète de la religion bahá'íe, avait demandé qu'après son départ on se réfère à
son fils aîné `Abdu’l-Bahá:
« Quand l'océan de ma présence aura reflué et que le livre de ma révélation sera achevé,
tournez vos visages vers celui que Dieu a choisi et qui est issu de l'Antique Racine »
(...) « pour tout ce que vous ne comprenez pas dans le Livre ».
`Abdu’l-Bahá fut alors nommé le Centre de l'Alliance, ou encore le Maître.
On l'appela aussi Centre du Covenant.
A son tour `Abdu’l-Bahá demanda qu'après sa mort, la religion bahá'íe soit chapeautée
par son petit-fils, Shoghi Effendi,
qui reçut le titre de Gardien,
et il précisa que chaque gardien devrait désigner son successeur de son vivant.
Extrait du testament d' `Abdu’l-Bahá :
« Il incombe » au Gardien
(il lui revient obligatoirement ) de
« désigner, de son vivant, celui qui deviendra son successeur,
afin qu’après sa disparition, des différends ne puissent survenir ».
Shoghi Effendi ne pouvait pas ignorer l'existence de cet avertissement,
dont on s'aperçoit qu'il a permis d'établir un signe révélant l'existence d'un plan divin prédéterminé:
« Tout ce qui Est écrit dans le Testament sera satisfait
(c-à-d accompli) ». (Shoghi Effendi, deux ans avant son décès)
Le Gardien Shogi Effendi savait forcément que les difficultés annoncées allaient surgir après sa disparition.
En effet, en raison de leur chauvinisme et de leur orgueil aveuglant,
certains bahá'ís perses refusèrent
qu'on intronise l'architecte Mason Remey,
le concepteur de nombreux édifices bahá'ís à Haïfa et ailleurs,
cet adepte fidèle, tout-à-fait sincère et parfaitement dévoué,
mais dont la désignation n'était pas suffisamment explicite d'après eux (et qui surtout n'était pas d'origine iranienne...)
Rappelons que les iraniens considèrent orgueilleusement qu'ils sont des « aryens », c'est- à dire des "êtres supérieurs".
Cela peut expliquer pourquoi certains n'ont pas voulu que Mason Remey occupe la fonction de gardien.
Cependant tous ces événements avaient été écrits d'avance :
Dieu avait prévu que tout se passerait ainsi.
«...les flèches de la Prédestination ne peuvent être évitées.»
(Bahá'u'lláh, Le Livre de la Certitude, p.138)
Comment expliquer autrement le fait que
Shogi Effendi ait quitté ce monde en laissant les croyants dans la perplexité,
sinon pour les mettre à l'épreuve dans un contexte préétabli?
« Sans les tribulations (...) comment tes vrais amants
pourraient-ils être reconnus...? » (extrait d'une prière de Bahá'u'lláh)
Cela étant, ni `Abdu’l-Bahá ni Shogi Effendi n'eurent prescrit de renoncer aux institutions bahá'íes en cas de difficulté!
« La hiérarchie est indispensable pour assurer une organisation méthodique.»
(Causeries d'`Abdu’l-Bahá à Paris)
« Sans l'institution du Gardien de la Cause, l'intégrité de la Foi (bahá'íe) serait mise en péril. »
(Shoghi Effendi, LA DISPENSATION DE BAHÁ'U'LLÁH)
Or jamais personne d'autre que Mason Remey n'avait été exposé comme lui, aux yeux de tous, dans la situation d'attendre
sa nomination effective au titre de second gardien, puisque Shoghi Effendi, son prédécesseur averti,
l'avait pour ainsi dire montré du doigt en lui réservant le seul et unique poste emblématique
qu'il avait tout spécialement créé pour représenter virtuellement cette fonction souveraine, étant donné que
son titre honorifique n'a jamais servi à rien d'autre qu'à délivrer un message implicite!
« Bientôt, ton Seigneur FERA deToi "A SIGN OF GUIDANCE AMONG MANKIND".»
ce que l'on peut traduire par
« un indice parmi les hommes, une indication pour les guider.»
(`Abdu’l-Bahá, traduit par Shogi Effendi, Tablette « en l'honneur de M. Remey » 2 mars 1915,
Star of the West)
De même le rôle d'`Abdu’l-Bahá concernait l'interprétation correcte des textes sacrés.
Il ne s'agissait pas pour lui de se conduire en despote, mais de guider.
En effet, Shoghi Effendi installa Mason Remey dans une posture virtuelle,
en lui attribuant la présidence de la plus haute des assemblées en puissance dans cette religion,
le Conseil international bahá'í, lequel avait été officiellement créé pour devenir la future Maison Universelle de Justice:
s'il l'avait désigné au sommet de cette structure en cours d'achèvement au milieu du vingtième siècle,
c'était pour qu'il occupe déjà la place du futur Gardien qui allait devoir chapeauter cette M.U.J. suprême,
dans l'attente de son avènement, donc intentionnellement, afin de préparer les esprits
sans que ce Conseil n'affiche jamais la moindre activité avant l'heure:
« Au Centre mondial (...) le mécanisme de ses institutions les plus importantes a été enfin établi
(...) les organes suprêmes de son ordre en éclosion se déploient dans leur forme embryonnaire.»
(Shoghi Effendi, 30 juin 1952)
On voit bien que le Conseil n'avait pas pour vocation de s'activer prématurément,
c-à-d tant qu'il ne serait pas devenu la Maison Universelle de Justice, car cet embryon était surtout porteur d'un message.
« Les Colombes éternelles et les Oiseaux d'Identité parlent deux langages (...)
L'autre langage est voilé; il sert à éprouver les méchants et à les faire connaître tels qu'ils sont.»
(Bahá’u’lláh, le Livre de la Certitude)
Tout cela ne fait aucun doute, puisque les traces des messages écrits de Shoghi Effendi
prouvent ce qui précède,
notamment que ce Conseil symbolique n'a servi qu'à préfigurer la M.U.J., alors en gestation sous l'égide de Mason Remey,
puisqu'en se félicitant de la constitution du Conseil international bahá'í, Shoghi Effendi a délivré une information décisive :
« en ouvrant la voie pour la création du Tribunal bahá'í,
ce prélude est essentiel à l'instauration de la Maison Universelle de Justice.»
voir son Télégramme du 25 avril 1951 >>>
Donc en vérité cet embryon de M.U.J. - qui ne fonctionnait pas -
jouait un rôle essentiel, pour qu'on s'aperçoive
qu'incontestablement Mason Remey avait déjà été désigné à la tête du Conseil
avant même que celui-ci ne devienne la M U J,
et de plus
Shoghi Effendi n'a jamais demandé qu'on abandonne le gardiennat, bien au contraire!
« Une heure de réflexion vaut mieux que soixante-dix années de prières.»
(Ecrits de Bahá'u'lláh)
Conclusion: le Conseil aurait dû être transformé en Maison Universelle de Justice
sans rejeter Mason Remey qui était déjà en place, à sa tête,
dans la position de futur Gardien.
L'âme de Mason Remey fut d'ailleurs la seule à s'être intimement sentie appelée à cette fonction, à la suite d'une vision!
Mais qui donc alors aurait pu mieux convenir à sa place?
Car lui-seul avait été habilement désigné de manière tacite
par le Gardien Shoghi Effendi, dont les croyants fidèles ne peuvent douter qu'il savait très bien ce qu'il faisait!
Qui donc va continuer à prétendre de nos jours, étant donné que le Conseil International Bahá'í n'a jamais été activé par Shoghi Effendi,
que cette “tête sacrée” et fort bien avisée fut assez étourdie pour créer un Conseil qui n'aura jamais servi à rien?
Joel Bray Marangella, Gardien de la "Foi Bahá’íe", a relaté les faits en détail, et il les commente dans les lignes qui suivent.
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Cette introduction n'engage que le site Foilogic.
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En fait les chrétiens et musulmans ont maintes fois constaté que
des Kabbalistes s'infiltrent incognito
en adhérant faussement à d'autres communautés religieuses pour y exercer leur influence occulte (magie noire). >>>
Chaque bahá’í se doit de procéder à la recherche indépendante de la vérité,
« l'aspiration la plus noble de l'homme ». (cf Bahá'u'lláh)
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Auteur du texte ci-dessous: Joel Bray Marangella, Gardien de la "Foi Bahá’íe".
Adaptation réalisée à partir de la traduction anglais-français de Martin Lavallée.
Le leurre funeste
Etant donné qu’une Maison
universelle de justice établie de main d’homme, évidemment faillible,
sans Gardien et donc illégitime, a été imposée au monde Bahá’í
à la suite du trépas de Shoghi Effendi en 1957, selon une procédure illicite et déloyale,
par les anciennes Mains de la Cause qui ont perfidement décrété
que le gardiennat avait pris fin, et qui alors, au lieu de respecter les institutions jumelles décrites par `Abdu’l-Bahá
dans Son Testament divinement conçu, sacré et immortel, leur ont substitué ce corps esseulé et décapité,
établi selon leur propre plan d'exécution; et nonobstant l'évidente incomplétude de cet organisme administratif diminué,
sa difformité acéphale, et son usurpation éhontée de fonctions qui ne lui étaient pas dévolues,
par le biais d'un parti pris clairement contraire aux stipulations du mandat sacré de `Abdu’l-Bahá,
on se trompe lourdement si l'on croit qu’il sera capable d'établir l’ordre mondial de Bahá’u’lláh — le royaume de Dieu —
« sur la terre comme au ciel » si longtemps prié,
supplié et attendu.
Ces dites Mains "de la Cause", ormis une seule exception notable,
ainsi que les croyants actuels qui les suivirent aveuglément
dans l'aventure illusoire
décrite ci-dessus, ont ignoré manifestement,
que ce soit délibéré ou non, les passages suivants du Testament d' `Abdu’l-Bahá:
« Le corps législatif doit renforcer l’exécutif, l’exécutif doit aider et assister le corps législatif afin que,
grâce à l’union et à l’harmonie de ces deux forces,
les bases de la justice et de l’équité puissent devenir solides et stables,
et que toutes les régions de la terre soient semblables au Paradis lui-même.»
`Abdu’l-Bahá
— l’« Architecte accompli » de l’ordre administratif Bahá’í —
conformément à ce principe qu’Il a Lui-même énoncé, a prescrit une claire séparation des pouvoirs
en établissant les institutions jumelles du gardiennat et de la Maison universelle de justice,
lors de la rédaction de Son Testament selon lequel le « Gardien de la cause de Dieu »
en tant que « centre de la cause », exerce des pouvoirs exécutifs dans la Foi,
tandis que la Maison universelle de justice, en tant qu'organe législatif suprême,
n’exerce uniquement que des pouvoirs législatifs.
Cependant, comme `Abdu’l-Bahá a doté les Gardiens de la Foi du droit exclusif d’interpréter
les écrits saints Bahá’ís, Il leur assigna un double rôle
en tant qu'irremplaçable
« tête sacrée et membre distingué à vie »
de ce corps législatif suprême.
De par ses attributions, comme Shoghi Effendi l’a souligné avec gravité, le Gardien est tenu d’insister auprès d’eux
(les membres de la Maison universelle de justice) pour qu’il soit procédé à un nouvel examen de toute loi
qu’il considère en son âme et conscience être en désaccord avec la signification des paroles de Bahá’u’lláh
ou diverger de leur esprit.»
« Ces deux institutions inséparables administrent les affaires de la Cause... »
(Shoghi Effendi, LA DISPENSATION DE BAHÁ'U'LLÁH)
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Les Mains, par leur lâche abandon du gardiennat, oublièrent ou choisirent d’ignorer les écrits explicites de Shoghi Effendi dans La
Dispensation de Bahá’u’lláh, ce livre dans lequel il expose le rapport entre ces « institutions jumelles »
du gardiennat et de la Maison universelle de justice, et où il souligne qu' « Aucune de ces deux institutions ne peut, ni ne voudra jamais
empiéter sur le domaine sacré et prescrit de l’autre »,
et il renforce d'ailleurs cette prescription en précisant qu' « Elles ne chercheront pas non plus à amoindrir l’autorité spécifique et certaine
dont chacune a été divinement investie.»
Chez les laïques,
on a bien compris que c'était une erreur d'établir une seule assemblée
qui combinerait à la fois les fonctions exécutives et législatives,
comme s'y hasardèrent les Mains
qui mirent en place une telle institution,
au moyen de leur prétendue Maison universelle de justice,
sans Gardien et dépourvue de toute légitimité.
Ce fourvoiement a été bien identifié,
et par conséquent les constitutions nationales
de tout pays démocratique et de toute monarchie constitutionnelle dans le monde
se sont invariablement pourvues d’autorités exécutives et législatives séparées au plus haut niveau
(même la plupart, sinon la totalité des dictatures, ont elles aussi établi un corps législatif
sous une certaine forme, quoiqu'avec des pouvoirs limités).
Tout lecteur étudiant les écrits de Shoghi Effendi notera que,
dans La Dispensation de Bahá’u’lláh, il se réfère au
Testament d'`Abdu’l-Bahá en qualité d'« Enfant du Covenant - héritier de Celui qui fut à
la fois l’Auteur et l’Interprète de la Loi de Dieu », et vu cette
relation spirituelle, ce Document sacré et divinement conçu doit être regardé
non seulement comme le Testament d'`Abdu’l-Bahá,
mais aussi comme celui de Bahá’u’lláh lui-même, et devrait être,
ainsi que Shoghi Effendi l’a souligné, manifestement considéré
comme « leur Testament ».
Pourquoi un tel Document divinement conçu
deviendrait-il nul et non avenu seulement trente-six années à peine
après la naissance de l’ordre administratif dont il est lui-même issu?
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« Sans l'institution du Gardien de la Cause,
l'intégrité de la Foi (bahá’íe) serait mise en péril. »
(Shoghi Effendi, LA DISPENSATION DE BAHÁ'U'LLÁH)
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En outre, Shoghi Effendi a mis sur un pied d’égalité le Testament d'`Abdu’l-Bahá,
de par son son caractère sacré et immuable, avec le Livre le plus saint de
Bahá’u’lláh, le Kitáb-i-Aqdas, en affirmant solennellement que ces deux
« documents sacrés . . . non seulement sont complémentaires » mais
« se confirment mutuellement et sont les parties inséparables d’un seul et même tout ».
Par conséquent, il est clair comme du cristal que les dispositions du Testament d' `Abdu’l-Bahá sont aussi immuables
et inviolables que les lois mêmes de Bahá’u’lláh contenues dans le
Kitáb-i-Aqdas, donc elles sont destinées à durer et à rester inchangées aussi
longtemps que la Dispensation de Bahá’u’lláh restera en vigueur.
D’ailleurs, Shoghi Effendi a constamment mis l’accent dans ses écrits sur le fait que
l’institution du gardiennat est essentielle, et
indispensable pour l’établissement de l’ordre mondial de Bahá’u’lláh.
(C'est le site Foilogic qui souligne)
À la lumière du caractère à la fois sacré et immuable du
Testament d' `Abdu’l-Bahá, comme le fait ressortir Shoghi Effendi dans les
citations précédentes, il est étrange que les Mains de la Cause,
dont le dernier collège avait été nommé par Shoghi Effendi
dans le télégramme ultime qu’il envoya au monde Bahá’í en octobre 1957,
aient non seulement complètement oublié le contenu du télégramme un mois plus tard
lors des conclaves tenus à `Akká, suite au trépas de Shoghi Effendi à Londres,
en Angleterre, le 4 novembre 1957,
mais qu'elles aient aussi révélé leur épouvantable et inexcusable ignorance
des dispositions du Testament d' `Abdu’l-Bahá.
Car, si elles s’étaient remémoré ces dispositions intangibles,
elles se seraient demandé s'il était bien nécessaire de
réunir un conclave nullement prévu dans ce Document,
et à quoi bon se rassembler à `Akká,
quelque deux semaines après son trépas,
dans le but supposé de déterminer
qui Shoghi Effendi avait désigné comme son successeur,
alors que le Testament d' `Abdu’l-Bahá affirmait qu’il « incombe » au Gardien de
« désigner, de son vivant, celui qui deviendra son successeur, afin
qu’après sa disparition, des différends ne puissent survenir »,
certifiant ainsi clairement que l’identité de son successeur devait certainement
avoir été indiquée au monde Bahá’í avant son décès
et non après dans un document testamentaire.
En effet, si cette question avait
le moins du monde traversé l’esprit des Mains,
elles auraient alors sûrement réalisé
qu'elles-mêmes et le monde Bahá’í en général,
avaient indubitablement omis
certains actes, certaines décisions ou affirmations
que Shoghi Effendi devait avoir prononcées durant son ministère
au cours duquel il était tenu d'identifier son successeur.
Si la nécessité de cette désignation préexistante avait été
admise à l’époque, cela aurait évité la réunion superflue,
inutile et illégitime, qu’elles organisèrent malencontreusement.
Il est certain qu'elles n'auraient jamais dû douter
que Shoghi Effendi eût bel et bien suivi
scrupuleusement et fidèlement les
dispositions du Testament d' `Abdu’l-Bahá,
et qu'elles auraient dû en déduire
que son successeur promis se tenait au beau milieu d’elles,
même si celui-ci n'avait pas encore été reconnu (ce qui eut lieu tout de même en fait).
Hélas! Aucune de ces remarques ne vint à l’esprit des Mains
comme l’attestent les faits suivants suite aux décisions désastreuses qu'elles ont prises durant leur funeste conclave à `Akká.
Ce qui fut tragique pour l'avenir de la Foi bahá'íe,
c'est que dès le début de leur conclave illégitime,
le tout premier acte que posèrent les vingt-six Mains
(Corinne True étant absente), ce fut de déléguer un groupe de neuf de leurs collègues
pour chercher dans les affaires de Shoghi Effendi un testament éventuel
qui eût nommé son successeur, mais qu’elles ne trouvèrent pas, naturellement.
Selon le journal personnel de Mason Remey intitulé
Observations quotidiennes, le jour suivant,
qui fut finalement le premier jour dédié à la consultation,
d'emblée sans même aborder aucun questionnement préliminaire,
c'est-à-dire avant même que la moindre consultation n’eût lieu,
l'incroyable docteur Muhajir déclara tout de go à ses collègues que,
comme Shoghi Effendi n’avait pas laissé de testament,
il proposait que le gardiennat fût déclaré badah,
(un terme persan signifiant que Dieu aurait changé d’idée
à propos de la continuité du gardiennat)
et que l’institution du gardiennat fût abolie sans attendre.
Curieusement cette proposition insensée
faite dès le tout début du conclave fut aussitôt adoptée
par Rúhiyyih Khánum, la veuve de Shoghi
Effendi, (dont les écrits avaient pourtant mis
l'accent sur l’absolue nécessité de
cette indispensable institution du gardiennat),
tout comme par les neuf autres Mains perses,
et en conséquence, elle fut
soutenue par les seize Mains restantes.
(Mason Remey n’éleva alors aucune objection, afin
de préserver l’unité, et c'est dans ce seul but
qu'il signa la proclamation des Mains,
comme son journal l’explique fort bien).
note 1
Ainsi, dans la proclamation que les Mains envoyèrent au monde
Bahá’í à la fin de leur conclave du 25 novembre 1957, elles « certifièrent que Shoghi Effendi ne laissa aucun testament ...
n’avait laissé aucun héritier », et
elles publièrent un raisonnement fallacieux
reposant sur le faux prétexte que
« les Aghsáns (branches) étant tous morts
ou ayant été déclarés violateurs du Covenant par le Gardien»,
«Shoghi Effendi n’avait pu désigner de successeur ».
Or en déclarant que Shoghi Effendi eût été incapable de désigner un
successeur pour la raison citée plus haut, les Mains révélèrent leur
inexcusable ignorance du fait que Shoghi Effendi avait parfaitement identifié
les Aghsáns comme étant
uniquement les fils de Bahá’u’lláh, donc que
cette appellation ne s'appliquait qu’aux frères d' `Abdu’l-Bahá,
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et non à la parenté masculine de la lignée de Bahá’u’lláh comme elles
se l'étaient faussement imaginé. Il faut bien comprendre que l'alternative selon laquelle `Abdu’l-Bahá, dans Son Testament,
a donné la possibilité au Gardien de « choisir une autre branche pour lui succéder »,
dans le cas où son fils aîné n'aurait point possédé les qualités spirituelles requises, n’est sûrement pas, sous la plume d'`Abdu’l-Bahá,
une allusion aux Aghsáns qui avaient disparu depuis fort longtemps, ni à ceux qui auraient trépassé pendant le ministère de Shoghi Effendi,
lequel par conséquent, n'aurait jamais pu les imaginer, ni encore moins les désigner comme successeurs.
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« O Toi, Dieu de bonté, Tu as fait descendre toute l'humanité
du seul et même couple originel. »
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(extrait d'une prière bahá’íe)
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On représente symboliquement la descendance de ce couple par
un « arbre de vie »
qui comporte les branches principales de l'humanité, puis des ramifications multiples.
L'expression « une autre branche » est sans équivoque
(une autre lignée, autre famille).
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La fausseté évidente de l'explication fournie par les Mains, qui prétendirent que Shoghi Effendi avait été incapable
de désigner un successeur parce que nul Aghsán n'était resté fidèle au Covenant,
apparaît de façon encore plus éclatante lorsque nous examinons plus attentivement
les dispositions du Testament d' `Abdu’l-Bahá, qui révèlent qu'en fait les Aghsáns
avaient déjà été éliminés en tant qu’infidèles par `Abdu’l-Bahá, juste avant que Son propre ministère ne se termine,
à l'époque où il écrivait la troisième partie de son Testament.
En effet, si `Abdu’l-Bahá affirmait formellement dans la première partie de Son Testament
qu’il « incombe aux membres de la Maison de justice, à tous les Aghsáns (Branches), aux Afnáns (Rameaux)
et aux Mains de la Cause de Dieu de montrer obéissance, soumission et subordination au Gardien de la Cause de Dieu »,
il omettra délibérément toute référence aux Aghsáns dans la troisième partie qu'il écrivit à une date ultérieure,
lorsqu’Il enjoignit à certains d'être fidèles au Gardien de la Cause de Dieu en ces
mots: « les Afnáns, les Mains (piliers) de la Cause et les bien-aimés du Seigneur doivent lui obéir et se tourner vers lui.»
Il est donc clair comme du cristal que les Aghsáns n'entraient jamais en ligne de compte dans ses écrits et ses messages
lorsque Shoghi Effendi, à de nombreuses reprises, faisait référence aux futurs Gardiens
et à l’indéniable existence du gardiennat dans l’avenir, comme on peut le voir, par exemple,
tout à la fin de son ministère dans son message envoyé le 27 novembre 1954,
par lequel il informa le monde Bahá’í de l’imminente construction sur le Mont Carmel de la « structure des Archives
Bahá’íes internationales, dessinée par la Main de la Cause
Mason Remey, président du Conseil international Bahá’í », et
dans lequel il promit que « l’érection de cet édifice annoncera à son tour la construction de plusieurs autres structures
au cours des époques qui se succéderont tout au long de l'établissement de la Foi Bahá’íe,
lesquelles (structures) deviendront les sièges administratifs
des institutions divinement instaurées
comme le gardiennat,
les Mains de la Cause
[qui ne pourront être nommées que par les futurs Gardiens]
et la Maison universelle de justice [dont le Gardien
sera la tête sacrée, le membre inamovible] ».
(soulignages ajoutés par J.B. MARANGELLA)
Négligeant ces preuves irréfutables, et
le fait qu’il n’y avait aucune allusion, dans les écrits de Shoghi Effendi,
ni le moindre indice suggérant qu'il ait pu envisager
comme possible que le gardiennat puisse un jour cesser,
(en fait c'était le contraire évidemment),
les Mains agirent aveuglément dans leur premier conclave,
et elles continuèrent, même inconsciemment,
de réduire à néant les travaux magistraux de Shoghi Effendi
pendant les années ultimes de son ministère, alors qu’il érigeait
«enfin» les plus hautes institutions de la Foi Bahá'íe au Centre mondial.
Si seulement elles avaient pris le temps de réexaminer
au moins quelques-uns de ses messages «historiques»
et «faisant date»
dans le monde Bahá’í au crépuscule de sa vie,
elles auraient peut-être compris
les conséquences implicites incluses dans sa proclamation du 9 janvier 1951,
par laquelle il affecta une dénomination provisoire
à la future Maison universelle de justice
en lui attribuant le titre de «Conseil international Bahá’í»
pour la durée de sa gestation.
Il précisa alors que cette «décision historique»
de former cette «première institution internationale embryonnaire»
devait être considérée comme «l’événement le plus significatif dans l’évolution
de l’ordre administratif de la Foi en Bahá’u’lláh
et que l’histoire proclamera comme ayant été l’événement le plus grand,
celui qui aura répandu son éclat sur la deuxième époque de l'ère de gestation de la Dispensation Bahá’íe,
un événement sans égal parmi les entreprises conçues depuis la naissance de l’ordre administratif . . . »
Si les Mains avaient néanmoins entretenu le moindre doute
que Shoghi Effendi, en créant le Conseil international Bahá’í,
avait bel et bien donné naissance à la Maison universelle de justice,
quoique dans sa forme embryonnaire, ce doute aurait certainement été balayé
si elles avaient continué leur investigation et lu ce message du 30 juin 1952,
dans lequel il affirmait: «Au Centre mondial de la Foi Bahá'íe,
où le mécanisme de ses institutions les plus importantes a été enfin établi,
et autour des Tombeaux les plus sacrés, les organes suprêmes de son ordre en éclosion
se déploient dans leur forme embryonnaire.»
Elles n’auraient alors pas manqué de comprendre que
ces institutions les plus importantes
et ces organes suprêmes n’étaient rien d’autre
que la Maison universelle de justice
et la première assemblée des douze Mains de la Cause
(ces deux institutions établies par Shoghi Effendi dans leur forme embryonnaire
les 9 janvier et 24 décembre 1951 respectivement).
Et si elles s’étaient remémoré le fait que `Abdu’l-Bahá lui-même avait solennellement déclaré
«l’embryon possède dès le début toutes les perfections. . .
en un mot tous les pouvoirs — mais ils ne sont pas visibles
et le deviendront seulement par degrés»,
elles auraient alors immédiatement réalisé que Shoghi Effendi,
en établissant la Maison universelle de justice embryonnaire,
n’avait pas établi cette institution
comme un quelconque corps incomplet et imparfait, dépourvu de Gardien,
c'est-à-dire sans ce «chef sacré» exigé par les stipulations
du Testament d' `Abdu’l-Bahá.
Dès lors, ne se seraient-elles pas inévitablement demandé: «pourquoi Shoghi Effendi
n’avait-il jamais assumé la présidence de cette institution lui-même»,
et «pour quelle raison avait-il désigné Mason Remey à cette place en tant que président»?
Or il ne pouvait évidemment y avoir deux Gardiens simultanément.
A ce stade, n’auraient-elles pas compris que c'était précisément la raison
pour laquelle Shoghi Effendi n’avait pas du tout activé ce corps embryonnaire,
même pendant les dernières années de son ministère, comme en a témoigné
Mason Remey dans son journal, où il est écrit que Shoghi Effendi ne lui avait jamais
donné l’instruction de réunir le Conseil
- ne serait-ce même que pour une seule seconde de travail -
durant toute sa présidence?
Alors leur quête ayant finalement abouti,
les Mains auraient donc dû en venir à la conclusion suivante:
si Shoghi Effendi n'a jamais destitué Mason Remey de son titre de président
de ce Conseil qui demeurait là sans fonctionner, c'était parce que
l’activation du Conseil devait nécessairement attendre le trépas de Shoghi Effendi.
On voit bien maintenant que ce n’était qu'après que ce triste mais inévitable événement
fut advenu qu’il aurait été possible pour le Conseil d’assumer son rôle légitime
de corps suprême en activité fonctionnelle dans le monde Bahá’í.
Une autre prise de conscience aurait alors dû leur venir à l'esprit,
et les interpeller en considérant l’âge avancé de Mason Remey,
car s’il devait jamais assumer la présidence d’un Conseil international Bahá’í
effectivement fonctionnel, son accession à cette fonction n'aurait guère pu tarder.
On ne pouvait alors en tirer qu'une seule conclusion, tout-à-fait stupéfiante:
c'était que Shoghi Effendi avait déjà prévu et prédit, de manière implicite,
que son propre décès aurait lieu dans un avenir très proche.
Car si elles avaient passé en revue de façon exhaustive tous les messages
que Shoghi Effendi avait envoyés depuis qu’il avait instauré le Conseil international Bahá’í,
elles auraient aussi découvert, dans celui du 23 novembre 1951, une autre information saisissante:
c'est qu’il avait encore plus précisément prédit la date de son propre décès à venir,
en indiquant qu’il aurait lieu pendant la croisade mondiale de Dix Ans
dans laquelle le monde Bahá’í était sur le point de s’engager lors de la fête de Ridván 1953.
En effet, il affirmait dans ce message que le «Corps central»
— une référence claire au Conseil international Bahá’í —
allait devoir «diriger» les «opérations amplement ramifiées»
de la croisade mondiale de Dix Ans et
que cela mettrait ce corps «en contact direct
avec toutes les Assemblées nationales du monde Bahá’í.»
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(extrait de prière bahá’íe)
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Evidemment, le Conseil international Bahá’í n'allait pouvoir assumer cette tâche
qu'en devenant un corps tout à fait actif sous la présidence de Mason Remey:
c'est-à-dire que, conformément à la claire intention de Shoghi Effendi,
le secrétaire général du Conseil qu’il avait désigné dans son message du 8 mars 1952
(la Main de la Cause Leroy Ioas) et ses deux secrétaires auxiliaires,
qu’il avait aussi spécifiquement désignés dans le même message
(le docteur Hakim en tant que secrétaire pour traiter la correspondance
avec les Assemblées spirituelles nationales de l’est
et Ethel Revell en tant que secrétaire pour celles de l’ouest),
ces trois collaborateurs donc allaient devoir traiter toute la correspondance
avec les assemblées nationales
au nom du Conseil.
note 2
Shoghi Effendi avait aussi désigné Jessie Revell en tant que trésorière du Conseil,
mais je doute que les Régisseurs lui aient jamais permis d'encaisser des fonds
provenant des Assemblées spirituelles nationales,
ni de débourser de l'argent malgré sa fonction.
Cependant, l’auteur de ces lignes sait que, pendant la période entre le décès
de Shoghi Effendi en 1957 et sa dissolution illégale en 1960, sous l’ordre des Régisseurs,
l’Assemblée spirituelle nationale des Bahá’ís de France ne reçut aucune requête
pour contribuer à un fonds sous le contrôle du Conseil international Bahá’í.
Malheureusement, et avec des conséquences fort graves pour la Foi Bahá’íe,
les Mains ne cherchèrent même pas à commencer tout simplement leur réunion
en passant en revue les messages pourtant «historiques» et
«faisant date»
que Shoghi Effendi avait rendus publics
durant les dernières années de son ministère.
De prime abord elles prirent cette décision hâtive et malencontreuse
de faire cesser le gardiennat, comme expliqué plus haut,
en se fondant sur une fausse interprétation
des stipulations du Testament d' `Abdu’l-Bahá.
Elles négligèrent donc complètement les implications importantes et significatives
qu'elles auraient dû normalement déceler dans les messages de Shoghi Effendi,
et qui auraient dû les conduire à reconnaître son successeur.
En conséquence, dans leur aveuglement,
elles dédaignèrent le projet que Shoghi Effendi avait clairement établi
pour le Conseil international Bahá’í,
en tant que Maison universelle de justice embryonnaire,
et elles mirent en place un corps de leur cru, superflu et illégitime,
entièrement étranger aux stipulations du Testament d' `Abdu’l-Bahá :
composé de neuf Mains, elles lui attribuèrent le titre prétentieux de
«Régisseurs de la Foi mondiale Bahá’íe».
Ce corps contrefait usurpa alors, sans vergogne aucune,
les attributions que Shoghi Effendi avait clairement réservées au
Conseil international Bahá’í dans le message cité plus haut, et les Mains allèrent jusqu'à
subordonner cette «première institution internationale embryonnaire»
et cette «institution naissante» à leur propre corps de Régisseurs
établi de façon illicite, indéniablement illégitime et superflu.
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(extraits du Testament d'`Abdu’l-Bahá)
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Remarque:
Si le groupe de 1957 préférait refuser son agrément, il aurait dû logiquement
démissionner, étant donné qu'un Gardien mort ne peut pas changer d'avis.
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Les Mains n'hésitèrent pas à décréter,
de façon consternante et sans vergogne aucune malgré leur mystification,
que ce corps de Régisseurs exercerait désormais
«toutes les fonctions,
droits et pouvoirs, en héritage du gardiennat de la Foi Bahá’íe»
(«droits» qui, si cet axiome étourdi devait être pris au pied de la lettre,
inclurait même l’interprétation des écrits saints Bahá’ís).
De plus, dans une lettre datée du deux décembre 1957,
adressée à toutes les Assemblées spirituelles nationales,
elles demandèrent que ce corps soit explicitement reconnu par écrit
comme «le corps suprême dans la Cause».
Cependant, cette imposture de suprématie prétendument acquise
ne devait être en principe que de courte durée car on annonça qu'avant six ans
ce corps laisserait la place à une Maison universelle de justice tout aussi illégitime,
prématurément élue lors de la fête de Ridván 1963,
sans qu'aucun Gardien de la Foi Bahá’íe n'y préside
dans sa mission de «chef sacré».
Bien qu'indéniablement cela ne correspondait absolument pas
à l’institution dépeinte par `Abdu’l-Bahá dans son Testament,
les croyants furent pourtant forcés de l’accepter comme s'il s'agissait d'un remplacement légitime
de l’ancien «corps suprême» illicitement formé de Régisseurs,
et obligés désormais de croire que ce corps issu d’élections truquées,
s’affublant du titre de Maison universelle de justice, ne serait rien moins, selon ses dires,
que «cette institution suprême dont l’infaillibilité, le Testament du Maître nous l’assure,
est divinement conférée.»
Quelle duperie aurait-elle été plus grave que celle-là? Lors de l’établissement illicite
de cette soi-disant "Maison universelle de justice" à Ridván 1963,
les Régisseurs envoyèrent une déclaration finale le sept juin 1963,
affirmant que «par la présente, nous abandonnons toutes les fonctions,
droits et pouvoirs qui nous furent dévolus par la déclaration du 25 novembre 1957. . .
et nous déclarons que toutes ces fonctions, droits et pouvoirs reposent légitimement
et en accord avec les écrits saints de la Foi Bahá’íe sur la Maison universelle de justice.»
(Certes, un énoncé notablement prévaricateur
comme le remarquera l’observateur perspicace,
car étant donné que les Mains étaient dans l'impossibilité totale
d’affirmer que le transfert de ces fonctions, droits et pouvoirs
avait été fait en accord avec le Testament d' `Abdu’l-Bahá,
les Régisseurs usèrent d'un subterfuge
pour camoufler bien maladroitement cette déficience,
en alléguant
que ces fonctions, droits et pouvoirs seraient restitués
à la Maison universelle de justice,
selon eux de manière légitime,
en accord avec les écrits de Bahá’u’lláh.)
De plus, ce même œil scrutateur notera que
nulle dérogation n'aurait pu être revendiquée
quant au transfert de ces fonctions, droits et pouvoirs,
bien que ceux-ci ne fussent jamais réellement détenus par les Régisseurs
de toute façon, de même que le droit d’interpréter les écrits révélés,
un droit qui, comme bien d’autres, n’est indéniablement conféré qu’au Gardien
de la Foi Bahá’íe selon le Testament d' `Abdu’l-Bahá.
« Sache, en vérité, que celui qui commande aux hommes d'être justes
et commet lui-même des iniquités n'est pas de moi, même s'il porte mon nom . »
(Bahá’u’lláh, Paroles cachées - [28])
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La corruption honteuse,
par les Mains de la Cause, de «l'ordre administratif»
divinement conçu que la
«main de maître de son architecte accompli»
avait façonné et que nous reçûmes en héritage tout
comme «la charte du nouvel ordre mondial»,
et la répudiation effective des dispositions majeures du
Testament d' `Abdu’l-Bahá, ce document divinement conçu
que Shoghi Effendi avait acclamé comme le «plus
grand legs fait à la postérité» par `Abdu’l-Bahá et «la plus
brillante conception de Son esprit»,
cette corruption donc et cette répudiation
étaient désormais complètes.
Car dans leur incompréhensible et diabolique sottise,
les Mains ont non seulement décidé sans vergogne,
en voulant mettre fin au gardiennat,
que les dispositions majeures de ce Document sacré et immortel
étaient devenues nulles et non avenues,
mais elles ont aussi répudié tout ce que Shoghi Effendi avait pourtant
bien spécifié
au sujet de ce même Testament,
ce qui inclut sa divine genèse, son caractère unique,
les relations entre ses institutions, sa vénération
en tant qu' «Enfant du Covenant» de Bahá’u’lláh
et son rôle déterminant pour instituer la
«Charte du nouvel ordre mondial».
C’était comme si Shoghi Effendi n’avait jamais existé, et en dépit
du fait qu'ils s'étaient déclarés éternellement fidèles
envers lui et malgré cette honteuse traîtrise
à son encontre,
les croyants, agenouillés de force, durent s’abaisser et supporter,
comme un substitut valide et légitime,
une organisation faite de main d’homme, dépourvue de Gardien
et entièrement corrompue, dans laquelle
les plus hautes institutions de l’ordre administratif, celles qu'`Abdu’l-Bahá
nous légua en les décrivant explicitement dans Son Testament, n’étaient plus de ce monde.
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« Tout ce qu'il y a de latent dans les arcanes de ce cycle sacré apparaîtra graduellement et sera rendu manifeste,
car il n'est à présent qu'au début de sa croissance et à l'aurore de la révélation de ses signes. »
('Abdu’l-Bahá, cité par Shogi Effendi dans "LA DISPENSATION DE BAHÁ'U'LLÁH")
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| arcane: ce qui est caché, mystérieux, secret. |
La plupart des croyants d'aujourd'hui ont embrassé la Foi
après ces décisions fatidiques
prises par les Mains de la Cause il y a plus d'un demi-siècle,
et dans leur grande majorité ils ont été jusqu’à présent
maintenus dans l’ignorance des événements tragiques
qui ont déterminé l’abandon du gardiennat,
ou bien malheureusement ils en ont reçu une interprétation pervertie,
une version masquant la corruption flagrante de l’ordre administratif Bahá’í,
perpétrée par les Mains de la Cause suite au décès de Shoghi Effendi.
Ils ignorent encore jusqu’à quel point on
les a écartés du Covenant de Bahá’u’lláh.
Ils n'ont pas pu réaliser l’ampleur de
cette supercherie, et par conséquent ils
souffrent de ce leurre
funeste que représente désormais l’administration Bahá’íe à laquelle
ils ont déclaré leur loyauté.
Dans cette organisation le Gardien, le — «centre de la Cause» —
n’est plus qu’une chimère, et la soi-disant Maison universelle de justice
est privée de son «chef sacré».
Celle-ci a été élue prématurément et de façon illicite,
et l’institution des Mains de la Cause a été supprimée.
En conséquence, les trois plus hautes
institutions de l’administration Bahá’íe telle
que l'avait dépeinte `Abdu’l-Bahá, ont disparu.
Etant donné cette inexcusable et flagrante corruption,
cette organisation faite de main d’homme, illégitime et difforme,
ne pourrait vraiment pas établir, dans toute sa
splendeur et dans sa perfection
divinement conçue par Bahá’u’lláh,
ce «nouvel ordre mondial destiné à embrasser, dans la plénitude des temps,
l’humanité tout entière», ni le royaume de Dieu
promis et attendu depuis des siècles
«sur la terre comme au ciel.»
(d'après un texte original de Joel Bray Marangella, Gardien de la Foi Bahá’íe).
haut
Adaptation du texte réalisée à partir de la traduction anglais-français de Martin Lavallée.
Source: http://bahai-guardian.com/leurre.htm
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« Une mesure nouvelle de la lumière de Dieu est nécessaire à chaque âge.
(...) celui qui est l'éternelle vérité se manifeste conformément à ce qu'il a lui-même décidé,
et non selon les désirs et les attentes des hommes. »
(Extraits des écrits de Bahá’u’lláh, pp 76 - 77)
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NOTES:
(adaptation française des notes du texte original en anglais, de Joel Bray Marangella, Gardien de la Foi Bahá’íe).
Note 1:
Comme Mason Remey le rapporte dans son journal,
Observations quotidiennes, il vécut une illumination
l’espace d’un instant, quelque douze années
avant le décès de Shoghi Effendi,
au cours de laquelle il se vit alors second Gardien de la Foi,
mais il écarta cela de son esprit.
Bien qu’il fut nommé président du Conseil international Bahá’í par Shoghi Effendi
quelque sept années avant que ce dernier ne trépasse,
étant donné que le Conseil n'avait pas encore démarré ses activités
en tant qu'institution administrative fonctionnelle sous sa présidence pendant
les ultimes années du riche ministère de Shoghi Effendi,
et qu’il se dévouait corps et âme, tout comme les
autres Mains sous la direction de Shoghi Effendi,
en tant que représentants du Gardien,
lors d’activités internationales tenues à travers le globe
en prélude à l’inauguration de la croisade mondiale de Dix Ans
(en ce qui le concerne particulièrement, en tenant le rôle de
représentant de Shoghi Effendi à la conférence de New Delhi),
il est possible qu'à cause de ce travail absorbant
qui contrastait avec l'inactivité du Conseil,
l’importante signification et les implications de
cette désignation à la fonction de président de cette institution
prononcée moult années auparavant,
aient été malencontreusement perdues de vue par le président Remey,
et qu'il n'en ait pas bien pris conscience.
Dans la proclamation que Shoghi Effendi adressa
au monde Bahá’í le neuf janvier 1951
pour instituer le Conseil international Bahá’í,
il désigna ce corps de manière significative en le qualifiant de
«première institution embryonnaire internationale»,
et précisa qu'elle franchirait de nombreuses étapes
au cours de son développement,
pour culminer dans son efflorescence en Maison universelle de justice.
Si l'on garde présente à l’esprit l'affirmation d' `Abdu’l-Bahá,
qui explique à la page 313 de Foi mondiale Bahá’íe, que
«l’embryon possède dès le début toutes les perfections»,
on s'aperçoit que de toute évidence le Conseil international Bahá’í
était en fait un corps complet au moment même de sa création,
et par conséquent, c'était déjà la véritable Maison universelle de justice
quoique dans sa forme
embryonnaire.
Et Mason Remey étant son président embryonnaire
mais inamovible désigné par Shoghi Effendi,
il n’était indéniablement personne d'autre que
le futur Gardien en devenir,
destiné à l'accession au gardiennat de la Foi Bahá’íe
lors de l’activation du Conseil international Bahá’í,
après le trépas de Shoghi Effendi.
Qu'il soit indirectement désigné successeur de Shoghi Effendi
par ce truchement inopiné, cela n’avait pas été prévu par Mason Remey,
encore moins par les autres Mains de la Cause
ni par l’ensemble des croyants,
comme le démontre le fait que les Mains
cherchèrent vainement un quelconque testament qu’aurait laissé Shoghi Effendi,
le tout premier jour de leur conclave à `Akká.
Cela étant, à cette époque Mason Remey n'était pas encore en mesure
de présenter aux autres Mains suffisamment d'arguments
valables pour prouver la légitimité de
son accession au gardiennat pendant ce conclave,
ni pour s'opposer à leur obscure décision
de prononcer la fin du gardiennat.
S'il a bien voulu les accompagner temporairement
dans cette voie évidemment sans issue,
c'était dans le but de maintenir l’unité avec les autres Mains,
tant qu’elles se gardaient de déclarer publiquement
le gardiennat badah
(un terme persan signifiant que Dieu aurait changé d’idée
à propos de la continuité du gardiennat).
Comme Mason Remey le fit remarquer dans son journal, il demanda
aux Mains de reconsidérer cette décision hâtive
lors du second conclave, un an plus tard, mais se fit rabrouer.
Pendant les deux années où il resta à Haïfa
en tant que l’un des neuf Régisseurs,
malgré ses éloquents plaidoyers pour le retour
aux stipulations explicites du Testament d'`Abdu’l-Bahá,
et pour la mise en application rigoureuse
de La Dispensation de Bahá’u’lláh,
les Mains firent la sourde oreille.
« Si vous négligez les devoirs que Dieu vous a imposés dans Son Livre,
vos noms ne seront point comptés parmi ceux des justes qui trouvent grâce devant Lui. »
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(écrits de BAHÁ'U'LLÁH)
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Finalement déçu, après avoir quitté Haïfa en direction de
l’Amérique, il adressa aux Mains des appels ardents en exposant de brillants
arguments contre l’abandon du gardiennat.
Hélas, tous ses valeureux efforts ne
donnèrent guère de résultat.
Ne parvenant pas à les sortir de leur grave erreur, et
prenant alors conscience de la corrélation indéniable existant
entre sa présidence du Conseil international Bahá’í et le gardiennat,
il rédigea sa proclamation en tant que second Gardien de la Foi
et la fit parvenir à l’Assemblée spirituelle des Bahá’ís des États-Unis
lors de la fête de Ridván 1960, présumant bien naturellement
que celle-ci la retransmettrait à son tour
aux autres Assemblées spirituelles nationales à travers le monde.
Mais comme
cette Assemblée avait reçu des Régisseurs
un télégramme ouvertement détracteur à l'encontre de
Mason Remey, rejetant son investiture au titre de second Gardien de la Foi,
non seulement l’Assemblée
spirituelle des Bahá’ís des États-Unis repoussa Mason Remey,
mais surtout elle ne distribua jamais sa proclamation
aux autres Assemblées comme il l'avait demandé.
Résultat, les croyants du monde entier furent tenus dans
l’ignorance la plus complète des faits sur lesquels se fondait
l’accession de Mason Remey au gardiennat,
et toute information ultérieure révélant l'existence de cette proclamation
fut bassement dénigrée.
L’unique exception à cette évolution des choses eut lieu au sein de
l’Assemblée spirituelle des Bahá’ís de France (le pays où Mason Remey,
alors étudiant à Paris à ce tournant du siècle,
avait appris l’existence de la Foi Bahá’íe grâce à
May Ellis Maxwell, et l’avait aussitôt embrassée).
Fort heureusement, Mason Remey avait envoyé
une copie de sa proclamation à cette Assemblée spirituelle nationale,
qui examina avec soin la validité des arguments présentés,
réétudia en profondeur la pertinence des messages concernés,
et suite à des prières, après une consultation approfondie,
déclara son accession au gardiennat fondamentalement valable.
L’auteur de ces lignes, à cette époque président
de cette Assemblée spirituelle nationale, peut en témoigner:
l’Assemblée accepta l'investiture de Mason Remey au titre de second Gardien de la Foi >>>
(un rapport détaillé écrit par son secrétaire est disponible pour les intéressés).
« Si vous sentez que vous possédez quelque vérité et un joyau dont les autres sont privés,
faites-en part avec bonté et bonne grâce. »
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(extrait des Ecrits de Bahá’u’lláh, p269.)
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note 2:
Puisque Shoghi Effendi avait désigné un secrétaire général du Conseil international Bahá’í,
et deux secrétaires auxiliaires (Lotfullah Hakim pour s’occuper de la correspondance
avec les Assemblées spirituelles nationales de l’est et Ethel Revell pour celles de l’ouest),
à l'évidence Shoghi Effendi considérait que ces trois personnes devraient effectuer
leurs tâches secrétariales au nom du Conseil
une fois que celui-ci serait devenu le corps suprême effectivement actif,
comme le Gardien le prévoyait dans son message du 23 novembre 1951,
selon lequel le Conseil international devrait diriger
les activités des Assemblées spirituelles nationales qui lui étaient subordonnées
dans la poursuite des buts qui leur avaient été assignés, et cela,
soit dès le début, sinon pendant la croisade mondiale de Dix Ans débutant à Ridván 1953.
Bien que le Conseil international n'eût pu fonctionner tant que que Shoghi Effendi était en vie,
à moins qu'il ne destituât Mason Remey et assumât la présidence lui-même,
Shoghi Effendi avait néanmoins assigné des tâches individuelles spécifiques à ses membres
pendant son ministère (c’est pourquoi ils s’identifièrent facilement
au poste que Shoghi Effendi leur avait attribué au Conseil).
Par exemple, Mason Remey s’adressa deux fois au monde Bahá’í en se présentant comme président du Conseil,
une de ses deux lettres (publiées dans "Bahá’í News")
ayant été consignée par Leroy Ioas, son secrétaire général,
lors d'un compte-rendu complet des développements en Terre sainte.
Leroy Ioas et ses secrétaires auxiliaires écrivirent plusieurs lettres au nom de Shoghi Effendi, mais bien entendu ils ne le firent jamais au nom du Conseil lui-même.
Après le trépas de Shoghi Effendi,
les Mains empêchèrent le Conseil international Bahá’í d’exercer la moindre fonction
en dehors de celles, à l'époque limitées, que Shoghi Effendi avait assignées
au moment de sa création lors de sa proclamation du neuf janvier 1951,
et pourtant malgré cela ces Mains osèrent nommer d’autres Mains au Conseil.
En conséquence, non seulement le Conseil a été récusé puisqu'empêché de jouer son rôle légitime
de Maison universelle de justice embryonnaire et fonctionnelle sous la présidence de Mason Remey,
mais de plus il fut étrangement subordonné au corps illicite des neuf Régisseurs (lequel était à son tour
entièrement dominé par Rúhiyyih Khánum, comme le fait très bien remarquer Mason Remey dans son journal).
(Traduit et adapté d'après les notes du texte original de Joel Bray Marangella, Gardien de la Foi Bahá’íe).
Pour plus d'informations ou pour contacter la Foi bahá'íe orthodoxe:
secretary orthodoxbahai.com
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~~~~~~ FIN DU TEXTE DE JOEL BRAY MARANGELLA ~~~~~~
Ce sioniste fut le conseiller spécial de François MITTERAND, qu'il représentait aux réunions du G7 et aux sommets européens.
Il assistait au conseil des Ministres, au conseil de Défense, et à tous les entretiens bilatéraux du président avec des gouvernants étrangers.
Il dirige le groupe Attali & Associés.
Précisons qu'en Israël, qui n'a pas de Constitution, il n'y a guère de différence
entre système juridique et religion.
En 1992, les Rothschild ont construit à Jérusalem une Cour Suprême en concurrence avec la Maison Universelle de Justice
des bahá'ís,
mais avec des intentions fourbes.
Ce bâtiment sioniste regorge de symboles maçonniques, dans un contexte satanique qui prétend qu'il faut détruire afin
de pouvoir ensuite construire :
« Nous comptons attirer imperceptiblement toutes les nations à la construction d'une nouvelle uvre dont nous projetons le plan
et qui comporte la décomposition de l'ordre existant que nous remplacerons par notre règne et ses lois. »
(Protocole des sages de Sion, séance II - Congrès sioniste mondial).
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